Journal – Jour 5 – Louviers

<< journée précédente

Le régulateur!

Louviers? Mais c’est où Louviers?! Ne me demandez pas, j’en sais rien! N’empêche que j’y suis allé… L’ami Google (le fouineur?) me dit que c’est ici. Une ville en mouvement parait-il…

Bon, c’est LA journée galère du voyage à Paris… la vraie de vrai… l’administrative… avec un déplacement… la totale! Je me lève assez tôt car il y a beaucoup de facteurs indéterminés dans le programme: le passage à la Société Générale, le passage à Louviers et la route pour allez chez ma grand-mère paternelle. Combien de temps va prendre chacune de ces tâches?… En fait, depuis que je suis arrivé, je me lève assez tôt. Vers 7h30… il faut dire qu’à ce moment-là , il est 14h30 au Japon… ça aide… Déjà que je ne me lève jamais très tard (du genre, maximum 10h le dimanche matin après une nuit à Decadance la veille) a fortiori, à Paris, je peux me lever tôt. C’est d’ailleurs vrai où que j’aille. L’heure japonaise étant plus « avancée » par rapport à la Thaïlande, la Chine, etc. je peux me lever tôt et bien profiter de mes journées!

Je prends donc la voiture empruntée la veille et je passe avenue Kléber, à la Société Générale, l’agence avec une conseillère internationale. Histoire de voir ce que ça donne, ce qu’ils me proposent… s’ils sont plus capables de gérer les gens à l’étranger que la Bred… Je suis bien tenté par la Transatlantique mais je n’ai pas trop le temps de passer dans le 8e, avenue Franklin Roosevelt… et puis se garer là -bas sera une galère… et je les sens assez pompeux avec leur intérieur m’as-tu-vu digne d’une grande banque américaine, que sans rendez-vous, ils me demanderont de revenir… je vais voir la SG… Comme je débarque sans prévenir, les personnes derrière le comptoir ne savent me renseigner. On va cependant chercher la conseillère clientèle pour les expatriés. Elle me reçoit sans rendez-vous ce qui est plutôt sympa. Nous discutons de la situation et même si je n’ai pas tous les papiers nécessaires, elle m’ouvre un compte. En effet, je n’ai rien prouvant mon expatriation comme mon statut fiscal. Les questions habituelles sur le Japon ne manquent pas de tomber. Ca doit être rare les expatriés français au Japon…
La femme – Christine – est dynamique et pleine d’humour. Cela nous permet de passer une bonne heure (dans les deux sens du terme!) à lancer tout le processus avec l’ensemble des formulaires administratifs à remplir. J’ai à peine terminer d’en remplir un qu’elle le récupère aussitôt pour le saisir sur son outil informatique. A la fin, des dizaines de pages sortent… des pages dont il faut vérifier le contenu Euh… mon code postal ce n’est pas 132-0045, c’est 123-0045… et on re-commence! et on ré-imprime! 😀 Quand c’est bon, il faut parapher, il faut signer… Ah on a oublié la procuration! Et on re-continue avec les coordonnées de papa. Le rendez-vous suivant de Christine s’impatiente dans le couloir, en tapotant du pied, devant la porte en verre.

L’heure avance et je dois rapidement attaquer les 98,9kms qui me séparent de Louviers! Trop fort l’ami Google! Il me dit même où je dois tourner! Que vais-je faire à Louviers déjà ? Ah oui! mes cartons… Ah mes cartons… ces cartons qui traînent d’un grenier à un autre, d’une cave à une autre depuis… depuis quand déjà ? Certains depuis plus de 10 ans… D’autres depuis que j’ai quitté la France, il y a 7 ans! Des cartons qui ont emmerdé absolument tout le monde! Mon père, mes grand-parents, mes ex (hum, hum…), d’anciens collègues… des cartons que je n’ai jamais pris le temps de trier pour en diminuer la quantité. Y en a combien déjà ? Aucune idée… 🙄 Cette fois-ci, je suis décidé à m’en débarrasser! De balancer! Je ne peux plus vivre avec ce boulet. Et j’ai suffisamment fait chier tout le monde avec. Il est temps que ça cesse! Mais pourquoi Louviers? Remarque, ils ont fait Paris, Gagny, Chaville, Versailles, Caen, Louviers… tiens! c’est marrant, plus le temps passe, plus ils s’éloignent… et combien de fois les a-t-on déplacé pour moi?… j’en ai honte… 😳 Ils sont donc à Louviers dans les locaux d’une des succursales de l’entreprise de papa. Comme il a déménagé ses locaux de Caen et qu’il n’y avait plus de place dans les nouveaux, il les a emmené à Louviers, lui-même avec l’informaticien… j’ai honte! 😳 Certains de ces cartons sont extrêmement lourds… remplis de magazines!

A13L’autoroute A13 défile sous les pneus de la voiture. Je m’amuse avec le régulateur de vitesse. Et si je me branchais dessus? Ca me régulerait aussi? Ca me stabiliserait? Faudrait que j’essaie.
– Bonjour monsieur le neurochirurgien, vous pourriez me greffer un régulateur svp?
– Oui. Nous avons plusieurs sortes.
– Comme c’est intéressant. Expliquez-moi.
– Alors voyez-vous, il y a le régulateur de névroses, le régulateur de pensées, le régulateur d’envies…
– Et dire que la science et la religion se tapent dessus depuis des siècles! Elles ont pourtant le même but!
– … le régulateur d’hormones…
– Tiens, j’ai un collègue au boulot, ça lui serait très utile je pense!
– Le régulateur d’activités cognitives supérieures…
– C’est que voyez-vous cher docteur, je suis un homme instable, incapable de se fixer, qui rejette le moule matrimonial, qui refuse de contribuer à la surpopulation et à la surconsommation mondiale – comprenez: avoir des enfants ne m’intéresse pas -, qui fait des cauchemars quasiment en permanence, qui répudie sa propre vieillesse…
– Ah… pathologie intéressante! Nous avons le sur-régulateur si vous voulez. Une nanomachine injecté directement dans le cerveau. Nous n’en sommes qu’à la phase expérimentale. Il s’agit d’un projet appelé
unanisme. Elle gère les émotions, contrôle les dérapages en repérant les synapses à l’activité suspecte. Trop d’envies et elle stimule les centres nerveux de la douleur. Tendance à vous glisser dans le moule social et elle stimule ceux du plaisir.
– Pavlov a encore de beaux jours devant lui à ce que je vois! Bon, je signe où?

Un péage m’extirpe de mes rêveries…

Images de Louviers

Notre-Dame de LouviersJe découvre une très jolie ville. L’église de Louviers est magnifique. Je n’ai malheureusement pas le temps de la visiter. J’aperçois aussi quelques maisons qui semblent très intéressantes! Ce sera pour une autre fois… euh non, ce sera pour une autre vie! Le centre est constitué uniquement de rues à sens unique et il se trouve que je débarque la veille de la Foire saint Michel! L’accès est bloqué en beaucoup d’endroits. Mais soyons positif, c’est la veille, je peux donc pénétrer et circuler en voiture. J’ai eu chaud! Je trouve mon chemin jusqu’au bureau tant bien que mal. La secrétaire qui est au courant de mon arrivée me remet les clés de la cave.
– Bonjour! Est-ce que vous savez où il y a une déchetterie dans le coin?
– Ouh là … je ne vois pas trop… faudrait chercher…
– Désolé de vous déranger mais ça m’aiderait beaucoup si vous pouviez en trouver une et me donner les horaires de fermeture.
– Je vais voir ce que je peux faire.
– Merci! Je file voir l’étendue des dégâts dans la cave!

Je retrouve une odeur à laquelle je n’avais pas été confronté depuis quelques temps. Cette humidité mêlée de moisissure, ce parfum qui pique légèrement les nasaux, vaguement désagréable et pourtant lié à des plaisirs gastronomiques.
Je découvre un bordel innommable! Les propriétaires ont balancé du haut des escaliers des tas de cartons et des vêtements qui entravent le passage. Après une vingtaine de minutes de déblaiement imprévu, je réussis à me glisser et je découvre que l’échafaudage mis en place par mon père pour protéger mes cartons du sol, des murs s’est écroulé. Une dizaine de cartons jonche le sol. A en juger la moisissure et l’humidité qui a modifié la couleur du papier, j’en déduis qu’ils sont comme cela depuis plusieurs mois. C’est l’horreur. Je me demande combien de temps cela va me prendre. Je constate aussi qu’il y a une trentaine de cartons, ce qui est énorme. J’ai un vide. Je ne sais plus par où commencer. Ca fait trop d’un coup. Je ne sais plus quoi faire. Comment m’y prendre?!… Je suis perdu. Je téléphone à papa pour lui expliquer la situation. Cela me permet de faire le point, de me remettre les idées en place. Il est très étonné de la situation: les affaires dans le passage, l’installation effondrée…

Je porte mes cartons un à un. Je commence par ceux qui sont sur le sol… j’ai un mal fou à les porter jusqu’en haut tant il ne se tiennent plus. Et dire que j’ai eu l’excellente idée de mettre un pantalon beige. Faut être con! Allô docteur?
L’assistante descend pour sa pause cigarette et me donne une adresse pour jeter mes cartons.
– Euh… c’est où?
– C’est à ??? (impossible de me souvenir de l’endroit). Il faut prendre la rue
bidule, tourner à droite en direction de machin, continuer tout droit, traverser truc.
– Aaaaaah! stooop! Je ne connais absolument pas la région. Vous n’avez pas un plan? Ils n’ont pas un site internet?
(quoi?! on ne sait jamais!) avec un plan?
– Je vais voir.
– Merci, c’est vraiment très gentil. Désolé pour le dérangement…

Les cartons s’entassent devant le coffre de la voiture. Sièges rabattus, je commence à déposer ceux qui vont dégager! Je me dis que je vais imprégner la voiture de mes grands-parents d’une odeur peu agréable. Et combien de voyages cela va-t-il me prendre? Combien de temps vais-je rester ici? Les trois cartons de magazines m’attendent toujours en bas… j’en ai des sueurs froides… je me décide pourtant à monter celui de dix ans d’abonnement au National geographic. 10 ans! 10 ans qui vont partir en fumée! Je les traîne depuis… j’ai oublié! Je ne sais pas comment je fais pour soulever un carton aussi lourd que moi. Je suis tout seul et chaque pas vers l’escalier, chaque marche pour arriver à la lumière extérieure me fait pousser un cri d’effort et de douleur. Je pleure sous le poids de ces dix années. Voilà ma croix dont je vais enfin me débarrasser. Mais le dernier voyage est le pire. Les pierres des murs de ce Golgotha lovérien rient et m’insultent à mesure que je progresse. Les suivants, derniers lambeaux de mon calvaire, même lourds, me paraissent légers en comparaison.
Une fois sorti, je commence à les ouvrir pour en trier le contenu. Je remonte le fil de mes souvenirs. Réminiscence du passé. J’ouvre des tiroirs de ma mémoire fermés depuis longtemps. Les émotions me submergent. J’en profite quelques instants puis les refoulent de suite. Je dois me débarrasser de tout cela. Poubelle! Hop, dans la voiture!
Certaines reliques pourtant ont une valeur sentimentale inestimable et je ne peux me résoudre à les faire disparaître. Mon journal d’adolescent, Les vieilles voitures Norev de mon père et de mon oncle, mon « beau » livre (700 pages) sur le musée des Offices à Florence…

Tiens l’antiquaire revient de sa pause déjeuner. Il est au moins 15h30. Au fond de la cour se trouve Jérémy Derrey.
– Pardon pour l’invasion de cartons… je vais essayer de nettoyer le plus vite possible.
– Ne vous inquiétez pas. Ca ne gène pas.

Encore un carton de livres de poche. Poubelle! Tout mon attirail de cuisine. Poubelle! Mes « beaux » livres de cinéma lamentablement échoués sur le sol de la cave: pourris. Poubelle! Et ainsi de suite. Non! ne pas réfléchir! Regarde à peine! Jette! Je souhaite cependant mettre les objets dont je ne peux me séparer dans des boîtes saines. L’antiquaire en aurait-il? Je pénètre dans son antre, une remise avec une verrière, relativement grand. Il a de superbes pièces asiatiques qui n’échappent pas à mon regard scrutateur.
– Pardon, vous n’auriez pas deux ou trois cartons à me donner. Les miens sont malades…
– Attendez, je vais vous trouver cela.
Il revient avec trois cartons frais comme la rose.
– Dites… pendant que je vous vois, je suis entrain de me dessaisir de tout un tas d’affaires. Vous voulez jeter un coup d’oeil? On ne sait jamais… un antiquaire…
Un quinzaine de minutes plus tard, il me rejoint. La voiture déjà bien affaissée peut encore contenir plus que je ne m’y attendais. Je suis impressionné.
– Vous pouvez regarder ceux-là si vous voulez. Ceux-ci, je les trie.
Le vent frais du nord-ouest de la France balaie la cour régulièrement. Le soleil jouant à cache-cache avec les nuages, le froid me saisit plus d’une fois. Le professionnel inspecte. Il repère d’un simple regard les objets de valeur. Il y en a! Je lui passe ensuite ce que j’ai fini d’inspecter.
– Vous avez de la chance. Il ne pleut pas aujourd’hui.
– Oui, ça permet de faire sécher ce que je conserve. Il ne fait pas très chaud tout de même…
– Je trouve qu’il fait bon pourtant.
– Non mais moi…
(bon, je ne vais pas répéter mon laïus du frileux pour la énième fois…) Dites, vous avez une idée de comment je pourrais recycler tout cela?
– Vous voulez tout jeter?
– Sauf ce que j’ai mis de côté ici.
– Je peux regarder?
– Je vous en prie!

Je ressors tout de la voiture… aaaah… L’inspection continue. Il dépose dans une caisse en plastique ce qu’il souhaite conserver et fait glisser ce qui peut être éliminé un peu plus loin. De mon côté, je sauve trois cartons. Sur 30, 90% sont donc envoyés au recyclage… le boulet est enfin désintégré! Je me sens moins lourd. Dans un dernier sursaut de vie, il me nargue pourtant de sa quantité: tu vas devoir trouver un endroit pour m’achever!

– Bon, je vous reprends le tout!
– Pardon?
– Ce qui est sur là
(il me montre son chariot), je vous l’achète. Le reste, je vous fais un prix de gros. Le troisième tas, on jette maintenant.
– ???
– On fixe un prix?
– Euh…
Je suis tellement éberlué… J’essaie de mettre en place les informations parfaitement inattendues qu’il vient de me donner en ordre. J’essaie de comprendre. Alors que je demandais comment faire pour jeter tout ça, il propose de le récupérer? Alors que j’allais partir me perdre pour trouver une décharge sans rien obtenir – le tout en plusieurs voyages – il veut me payer? J’analyse, je pèse chaque mot… Je n’y arrive pas…
– Alors on dit… hmmm…
– Hmm…
fais-je pour l’imiter. Il parle d’argent, ça au moins je peux y arriver! Donner des nombres! Ils dansent dans ma tête. 70… 100… non! je peux pas quand même…
– 100€ ça vous va?
Il est télépathe!
– Ca me va! dis-je d’un ton assuré. Intérieurement, pourtant, je bondis, je manque de m’écrouler tellement je subis le contre choc (contrepoids!) de la disparition instantanée du boulet.
– On va jeter ceux-là . Les autres, on les met dans mon dépôt.
Il commence à faire des allers-retours avec son chariot. Rapidement, nous échafaudons un tas dans son entrepôt bien propre. Nous remplissons les poubelles de la ville des magazines et des livres rongés par l’humidité. Le soulagement est immense. J’ai envie de le prendre dans mes bras! Tout se termine bien mieux que je ne l’avais prévu et je reçois à la fin un billet vert! Je vole tellement je me sens léger!
– Je n’ai plus besoin de déchetterie! crié-je dans le bureau, en passant devant l’assistante, en chemin vers la salle de bain.
– Vous avez trouvé quelque chose?
– Non! Enfin oui! L’antiquaire m’a tout repris! C’est génial!

Vaguement débarbouillé, le pantalon légèrement nettoyé, je décide de quitter l’endroit. J’ai encore du chemin à faire. Cependant, je passe à la boulangerie pour goûter le croissant local. Merde je suis en France quoi! :mrgreen: Là encore, les tentations sont nombreuses. Je me régale de mon achat, je monte dans la voiture réinvestit de sa fonction première: transporter des passagers, les trois cartons rescapés dans le coffre et prends la route pour aller dormir chez ma grand-mère paternelle. Demain, c’est ma journée avec elle.

Journée suivante >>

Newsletter:

5 comments

  1. Fou, il est fou, comment tu n’as pas pensé à  çà  tout de suite, les livres et les revues se vendent très bien, surtout si elles sont un peu vieille et intéressante, je suis content que le hazard à  bien fait les chôses !!!. On ne jette pas des livres ou revues, au pire on les donne au associations… Merci pour cette pause lecture

  2. Ah les cartons qui trainent chez tout le monde… Une autre maladie des expat (en plus de celles nécessitant des régulateur dans la tête… C’est pas bien de fumer les moisissures patron! ;-p ).
    J’ai ramené tout un container et pourtant j’ai des tonnes de trucs qui ont trainé des années… Oups je me souviens soudain qu’il reste des caisses de BD chez ma mère, notament 480 des 500 premiers numéros de l’édition française du journal de mickey, des historia, actuel et autres revues… L’antiquaire est une idée à  creuser dans mon prochain voyage.

    Google map c’est bien oui, j’ai fais mes 2 voyages aux US cet été avec google map et Mapquest… Résultat des opérations j’ai tellement aimé pouvoir anticiper chaque intersection que je vais acquérir un GPS !

    Une chose qui m’échappe par contre, en quoi as-tu besoin de trainer un compte de France si tu comptes rester au Japon? Ils n’ont pas de banque les japonais ?

    Puis j’adoooore ton témoignage, on dirais qu’à  mesure de tes voyages ton écriture s’améliore encore, tes talents de narrateur continuent à  se développer… Franchement je suis admiratif et je me délecte à  chaque mot ! On va se cotiser pour t’offrir des voyages que tu nous feras vivre par l’intermédiaire de ta plume si ça continue !!!

  3. Merci Réginald 😉

    >Mo²
    Et oui! Il y a toujours une bonne solution! Le problème, c’est comme tu peux le lire, je ne m’étais quasiment pas organisé pour cette journée. J’ai bien demandé à  l’assistante de chercher Emmaà¼s mais ce n’était pas pratique et ce que j’avais ne les intéressait pas beaucoup. La bibliothèque municipale? Certes. Pour les National geographic, ils étaient en anglais donc on oublie la bibliothèque et l’antiquaire m’a dit que c’était très difficile à  donner… Pour les livres jetés, j’ai forcé le trait. Il s’agit de livres pourris par la moisissure. Les autres sont partis dans l’entrepôt de l’antiquaire pour le prochain vide-grenier. 😉

    >Gil!
    Ca me rassure de savoir que je ne suis pas le seul à  emmerder la famille avec des affaires! :mrgreen:
    Le GPS, c’est fun! Quand je loue une voiture ici, je m’en sers!
    En ce qui concerne les banques. Bien sûr il y a des banques ici! Kesturacontoà¢? 😉 Mais garder un compte dans son pays natal me paraà®t utile pour les retour d’urgence, pour payer dans la devise du pays, pour faire des transfers si nécessaire, etc. Tous les expats que je connais ici on un compte en France!
    Merci pour tes compliments. Il me vont droit au coeur! 😳

  4. Excellent!! J’adooore ce séjour à  Paris… Moi qui ne connaà®t pas du tout cette ville, cela me permet de la « visiter » à  travers les yeux d’un natif. Cool.
    Sinon je confirme : garder un compte français reste nécessaire pour les voyages et les facilités de paiement en France. Au moins on engraisse pas trop les banques en frais de change. 😉 Et cela peut faciliter des formalités administratives quand on vous demande si vous avez un compte bancaire… Ca évite une surcharge de papier à  remplir. Cependant, bien choisir sa banque!! [Mémo : changer de banque à  mon prochain voyage dans le pays natal…]

    Linou, où est la suite ????

    Christelle l’Impatiente

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.