Takashi Murakami… vous connaissez pour ses fleurs… pour DOB ou encore pour ses figurines tout droit sorties d’un manga vaguement érotique… et vous connaissez bien sûr pour sa colorisation du logo Vuitton… si comme moi, tout cela ne vous emballe pas plus que cela, je vous comprends. Murakami bon…
Oui mais voilà, depuis le 31 octobre 2015 au musée Mori à Roppongi hills, se déroule l’exposition The 500 Arhats (Les 500 Arhats) où l’artiste revisite l’histoire de l’art japonais et rend hommage à deux artistes légendaires : Rosetsu Nagasawa et Kano Kazunobu. On se rend compte aussi que Murakami rend hommage à de nombreux artistes depuis ses débuts grâce à une des salles qui montre différentes œuvres en parallèle avec l’original. Murakami a une connaissance colossale du monde de l’art qu’il revisite brillamment.
Et puis on rigole devant la tronche pas possible des Arhats… les yeux de travers, de la fumée sortant de la bouche, préparant des boules de riz et j’en oublie 497, on dirait qu’ils sont défoncés, qu’ils planent bien haut. L’œuvre est répartie en 4 thèmes – Blue dragon, White tiger, Vermillon bird et Black tortoise dans deux salles en face à face. Chaque détail est croustillant.
Bon, on pourra toujours lui reprocher de l’avoir produite à la chaîne avec 200 étudiants stagiaires (payés ?) qui ont réalisé tous ces panneaux qui forment finalement un seul tableau aux dimensions invraisemblables : 100 mètres.

Enjoy!
Galerie
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