40 ans de FIP

1971
Le 5 janvier : FIP
Le 14 mai : Cédric
(ok bon je sais, il y a aussi Ricky Martin, Winona Ryder, Lance Amrstrong, Charlotte Gainsbourg, Sophia Coppola, Ewan McGregor…)
Et ouaip, FIP me devance un peu mais c’est l’année des 2 fois 20.

logo FIP 1980

FIP c’est moi, FIP c’est ma radio !
Entre les disques d’Anne Sylvestre, de Léo Ferré, de Barbara du côté français, des Doors, de Marianne Faithfull, de Santana, de Mike Oldfield du côté anglo-saxon, de Ravi Shankar, de Nusrat Fateh Ali Khan, de João Gilberto du côté exotique, à la maison il y avait la radio. Personnellement, j’ai grandi avec le service public. Je n’ai jamais vraiment su pourquoi et je n’ai jamais posé la question mais à la maison, ce n’était ni RTL ni Europe 1 mais Radio France. Pour le JT, ce n’était pas TF1, c’était Antenne 2. C’était comme cela. Le matin, France Inter, la journée FIP ! Je dois beaucoup ma passion pour la radio à ces deux chaînes. Faire des émissions et bosser pour la radio nationale japonaise a concrétisé un vieux rêve.

Si France Inter a éveillé mon intérêt pour le monde qui m’entoure, FIP a réveillé ma passion pour la musique et surtout, un goût pour l’éclectisme. Un éclectisme qui me définit toujours aujourd’hui, moi qui ne suis spécialiste en rien pour pouvoir toucher à tout, moi qui écoute Purcell, Barry White et Timewriter, moi qui a lu toute la Recherche et Nausicaä ! C’était ça FIP : on avait du Vivaldi puis du Supertramp puis du Miles Davis puis du Ferré etc.
Certes, j’ai eu ma période rebelle. À l’époque où je n’étais un adolescent qui avait une intelligence inversement proportionnelle à la quantité de boutons sur la tronche (je vous dis pas la quantité de boutons !), j’ai basculé vers NRJ (oui, oui, je l’avoue et j’en ai honte, mille fois honte, je creuse un trou pour y cacher ma tête) et écouté de la musique commerciale de merde mais que voulez-vous ?… cela correspond à une période de ma vie (sombre) qui m’a aussi constitué dans ce que je suis aujourd’hui. Toujours est-il que NRJ, symbole de la radio libre (merci Jack…) maigre symbole de rébellion contre les parents, n’a duré que quelque temps et je suis revenu à mes premières amours : Radio France et surtout FIP. (Oui, oui, il y a aussi eu Radio G mais elle n’a pas occulté FIP et elle aussi n’a duré qu’un moment !)

Quand FIP a perdu son « P » (émission en province), mon côté parisien a été vexé, mais j’ai fini par m’y faire car je pouvais retrouver la radio dans d’autres villes quand je voyageais. Aujourd’hui, j’écoute FIP avec mon ordinateur à 10.000 kilomètres de la Maison de la radio. Je suis toujours amusé par la programmation musicale, par les voix (Ah Simone, si tu savais comme tu m’as bercé) et je découvre des talents comme je l’ai fait avec Elisabeth Caumont (une vraie chanteuse de jazz) ou Clarika qui m’a bien fait délirer avec une amie qui s’appelle Isabelle. Mon grand regret est de ne plus pouvoir sauter sur mon téléphone au moment des jeux pour gagner des places, des cds ou des bouquins comme cela m’est arrivé plus d’une fois !
Pour l’occasion, FIP fait une émission rétrospective sur l’histoire de la radio. Vous pouvez les écouter en podcast.

Bon anniv’ FIP !

animatrices FIP en 1980

4 comments

  1. C’était plus tard alors ! 😉

    Merci pour votre commentaire et pour la compilation que je suis en train d’écouter. C’est bien sympa.

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